Niçois d’origine, Grassois d’adoption, citoyen de la Terre et d’ailleurs, mes voyages ne sont pas uniquement géographiques ; ils se font aussi depuis toujours dans la compagnie des mots, passeports universels des émotions, via l’écriture (romans, nouvelles, récits, poésies…), le théâtre et la chanson.
J’espère que la visite de ce lieu vous donnera l’envie de faire un petit bout de chemin avec… nous !
Yves Giombini
Comment j’en suis venu aux mots...
Genèse…
J’ai oublié son nom. Elle était une toute jeune prof de Français, sortie de fac, son diplôme encore tout frais en poche. Elle devait avoir 25 ans à peine, et moi je venais tout juste de faire mes 11 ans. « Elle était si jolie » chantait Alain Barrière. Oui, je sais, ça date un peu ! C’était il y a…
C’est vrai qu’elle était jolie, la prof de français de ma classe de 6ème, au Lycée du Parc Impérial à Nice. Et je crois que j’en étais tombé amoureux, comme on peut l’être à cet âge quand on est un jeune garçon timide à l’hypertrophie romantique. Elle ressemblait étrangement à Catherine Le Forestier – la sœur de son frère ! – superbe et fragile chanteuse et musicienne des années… Oui, je sais, ça date un peu !
Elle nous avait donné comme sujet de rédaction : « Vous avez voulu être poète, au sens étymologique du terme : l’artisan, celui qui fait, qui fabrique, qui compose. Racontez. »
Et bien moi, je n’ai pas « raconté ». Du haut de mes onze ans romantiques, j’ai composé… un poème, écrit la nuit, sur la nuit. Je me le rappelle comme si c’était… hier ! Le voici donc en exclusivité :
La nuit est un jour vécu les yeux fermés
Car dans son grand linceul sombre
Elle voile furtivement à nos yeux aveuglés
La lumière d’une ombre
Le songe, sage ou tumultueux compagnon d’une nuit,
Apparait et disparait à nos yeux
Et inexorablement le temps qui fuit…
La lumière du jour, celle de la nuit
Qui pour nous seraient deux êtres séparés
Sont clartés ô combien semblables et unies
Car la nuit est un jour vécu les yeux fermés.
Évidemment, je vois aujourd’hui les imperfections de ce texte, bien que j’en fus assez fier à l’époque, et je dois avouer sans fausse modestie que pour mon âge, il n’était pas si mal troussé !
Lorsque la prof a rendu les copies, je m’attendais au pire puisque je n’avais respecté la consigne : je n’avais pas « raconté », comme elle l’avait demandé.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’elle annonça à la classe qu’elle m’avait attribué la meilleure note : 8/10 !
Elle ajouta qu’elle ne doutait pas un instant que ce soit moi qui l’avais écrit, ayant décelé dans d’autres activités qu’elle nous avait proposées, ma poétique inclination.
Enfin, quand elle me demanda de me lever et de le lire à haute voix, je crains qu’aucun de mes camarades, garçons et filles confondus, ne manqua de relever mon émoi et le rougissement soudain de mon visage.
Je ne sais si je l’invente aujourd’hui, mais il me semble avoir décelé sur son joli minois un sourire légèrement amusé.
Cet épisode scolaire, poétique, émotionnel, hormonal sans doute aussi un peu, venait de sceller à vie mon compagnonnage avec les mots. Les mots lus, écrits, joués, dits, chantés…
– ÉCRITURE –
ÉCRIRE
Pour laisser quelque part
Un sillon, une trace
Quelques signes, une marque
Pour que rien ne s’efface
(Un salut reconnaissant à Georges Perec)
Aux Éditions Des Livres et du Rêve
Roman
Paru en mai 2023
Résumé du livre
Comment dire ce « voyage » ?
Trente après s’être perdus de vue à la fin de l’école primaire, Agnès et Rémi, quadragénaires, se retrouvent à Grasse à l’occasion d’une rencontre organisée par une camarade de classe.
Leur amitié amoureuse d’alors les submerge comme si toutes ces années d’absence et de silence s’étaient d’un seul coup volatilisées.
Ils faussent compagnie au groupe pour plonger dans les entrailles et les arcanes secrets du Musée International de la Parfumerie. S’émancipant du temps et de l’espace, ils réinventent, adultes, les parcours citadins et stellaires de leur enfance.
Ce voyage a-t-il ses propres limites ? Ou bien n’a-t-il jamais existé que dans l’instantané du regard échangé au moment précis de leurs retrouvailles ?
« Là où l’infini de l’espace recoupe l’infini du temps, on trouve un endroit précis à un moment donné ; j’y suis souvent. »
Grégoire lacroix
Aux Éditions Au Pays Rêvé
Roman
Paru en octobre 2018
Résumé du livre
Extrait :
« voilà pourquoi j’ose un nouveau rêve
les yeux grands ouverts
sur des ailleurs de comblement
un rêve de renouveau une renaissance
voilà pourquoi
agrippée à la crinière d’une fabuleuse monture
je réinvente l’espérance
je retrouve mon image d’avant
celle du temps où jeune fille nubile
je sentais la sève ardente monter en moi
du temps où je criais je dansais je chantais je riais
où je pleurais aussi parfois »
Aux Éditions Hélène Jacob
Roman
Paru en mai 2017
Résumé du livre
Vincent, écrivain, vient d’être quitté par Jeanne, la femme qu’il aimait passionnément.
Comme une bouteille à la mer, il lance un SOS à Lucie, une de ses lectrices qui lui avait envoyé un mail pour lui dire combien son dernier livre l’avait émue.
À son grand étonnement, celle-ci répond à son message.
Elle-même possède sa part d’ombre et de fragilité. Tous deux chahutés par la vie, ils deviennent les anges gardiens respectifs de leurs émotions et de leurs sentiments. Ils s’écrivent, se cherchent, se rencontrent parfois.
Mais parviendront-ils jamais à s’apprivoiser un jour, tant ils se méfient de l’amour et de ses cahots ?
Au fil des mois, leurs échanges, nocturnes essentiellement, les dévoilent l’un à l’autre et deviennent la trame d’un livre en train de s’écrire.
Un jour, par défi, ils forment en effet le projet de publier leur correspondance.
Le récit, principalement constitué de leurs messages, est entrecoupé de passages narratifs où Vincent commente, s’interroge, se livre…
Aux Éditions TAC Motifs des Régions
Balades illustrées
Paru en octobre 2022
Poèmes
Paru en janvier 2021
Nouvelle illustrée
Paru en octobre 2017
Recueil de poèmes et de textes inédits
Paru en octobre 2014
Recueil de nouvelles
Paru en octobre 2012
À propos de ces publications...
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À propos de Ode à l'eau de là
Dominique Devun à l’aquarelle, Yves Giombini à la plume, ces deux amoureux de la nature, rendent par cet ouvrage un vibrant hommage artistique à notre patrimoine aquatique si précieux. Ils célèbrent, de chacun des cours d’eau qui irriguent la magnifique région de l’ouest maralpin, la poésie originelle, sauvage et généreuse, mais aussi apprivoisée.
Leur « Ode à l’eau de là » est un opus où chaque planche nous immerge dans l’émotion des sens qu’éveillent les tableaux de l’une et les poèmes de l’autre. Des aquarelles où plongent les mots : pour les rivières, ça coule de source !
À propos de Sans en avoir l'air
Recueil de textes poétiques qui, pour la plupart d’entre eux, ont trouvé par ailleurs un costume musical confectionné « sur mesures »
Au « SOMEWHERE » (!), une cinquantaine de textes regroupés selon leurs thèmes dans des chapitres aux titres mystérieusement évocateurs :
– AIMER (Pourquoi pas ?)
– PARTIR (… et revenir ?)
– CHERCHER (Trouver ?)
– AFFIRMER (Affermir)
– (re-) CRÉER
– VIVRE (… enivre)
– C’EST EXTRA
À propos de L'Offrande
(Houououou ! Ça, c’est de la présentation littéraire !)
Illustrations de ANCA-SONIA
Princesse – baptisée ainsi par le jeune Louis qui l’avait recueillie et adoptée – est une louve retournée à l’état sauvage. Elle a rejoint Alpha, chef de la meute, avec lequel elle a eu quatre louveteaux. Mais Alpha meurt au cours d’une chasse et le loup Bêta prend le pouvoir. La loi des loups est terrible. Princesse doit sauver son dernier louveteau rescapé des crocs de Bêta.
Elle prend une douloureuse décision..
À propos de En attendant
J’ai ouvert la porte.
Ils étaient là, ils m’attendaient.
Alors, en attendant…
Il a trempé sa main dans un nuage noir
Comme un fusain léger aux banlieues des couleurs
Sur la toile attentive il a posé le soir
Grands cieux patients de nuit où piaffe le Bonheur (…)
(Le ciel qu’il imagine)
À propos de En laisser pour la fin
Ce livre aurait pu avoir pour titre celui de n’importe lequel des chapitres qui le composent :
DES SENS, DES MOTS, DE LA MUSIQUE, DES GENS, DES RÊVES, DES VOYAGES.
On retrouve en chacun d’eux, cette basse continue de l’émotion, cet inaltérable appétit de l’autre qu’Yves Giombini, hypertrophié de l’alter, nous raconte sans fausse pudeur dans ces 21 récits d’humeurs, épicés d’humour parfois, de sensualité souvent, de bienveillance toujours.
EN LAISSER POUR LA FIN, comme un long baiser de certitude ?
À propos de Et si jamais
« Et si jamais », Silhouette d’une histoire en 13 tableaux.
Ce livre/disque fait le lien entre les romans de Yves et les albums précédemment parus (« Intimes » et « Décalages ») dont il est le parolier et Patrick le compositeur/interprète.
« Une espèce d’Ovni qui retient l’attention par sa veine à la fois tendre, nostalgique, pleine d’humour et de sensualité » (Annick Manbon – Nice-Matin).
À propos de Le chant loin
Prologue – Lettre à Erik Orsenna
« La grammaire est une chanson douce »
Quand vous m’avez raconté cette histoire, Monsieur Orsenna, quand j’ai lu votre douce fable, douce comme une chanson, je me suis appelé Henri, et Jeanne, et aussi – et surtout – « Je t’aime ».
Et quand j’ai refermé le livre, quand l’hydravion est reparti dans le ciel – pour y retrouver les anges ? – vos derniers mots résonnaient encore en moi :
« Les mots ne peuvent pas toujours faire recommencer l’amour. »
Alors, j’ai repensé à la petite phrase. Nous l’avions laissée se reposer dans son lit, à l’hôpital des mots. Elle s’était endormie. Souvenez-vous. Vous nous disiez, vous me disiez :
« … Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue :
Je
t’
aime
Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps. Trois mots reliés chacun par un tuyau de plastique à un bocal plein de liquide…
Comme elle semblait bien fatiguée, Monsieur Henri lui chanta le plus câlin de ses refrains, celle où le brave chevalier passe et prend la biche dans ses bras, lalalala… La petite phrase endormie, il dit à Jeanne :
« …Je t’aime. Tout le monde dit et répète Je t’aime. Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s’usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver. »
Puis il lui prit le bras et ils quittèrent l’hôpital. »
Et bien, j’espère que vous ne m’en voudrez pas trop mais je n’ai pu m’empêcher de retourner voir la petite phrase. Je voulais, avec mes mots, tenter de faire recommencer l’amour.
Avec mes mots, bien sûr, mais aussi avec les mots de quelques autres, que j’ai faits miens. Non pour me les approprier mais pour partager en eux et avec leurs auteurs une sympathie affective.
Et pour m’engager résolument dans ce projet, littéral davantage sans doute que littéraire, permettez-moi de convoquer Boris Vian en ce prologue, et de déclarer comme lui :
« …Les quelques pages de démonstration qui suivent tirent toute leur force du fait que l’histoire est entièrement vraie, puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre. »
À propos de Passagers de l'instant
Il arrive parfois que, dans le silence des solitudes, votre âme vous échappe. Non qu’elle vous quitte, mais elle échappe à votre contrôle.
Et vous ne résistez pas, vous vous laissez emporter par la vague.
Vague à l’âme. Douce vague, dans laquelle vous vous roulez, qui vous entraîne vers des territoires inconnus en apparence mais qui se révèlent vite familiers.
Je me suis plus d’une fois laissé embarquer. De ces voyages éphémères, je suis revenu avec dans ma besace des tranches de vie que j’ai mises en mots pour leur donner un sens. Pour tenter de les comprendre.
Ces histoires, posées sur des silhouettes ou des visages aperçus çà et là à la dérobée, sont des arrangements que ma rêverie a donc dû négocier avec mon âme.
A son tour, elle ne m’a pas trop longtemps résisté.
Livre-disque
Paru en octobre 2011
Roman
Paru en juin 2009
Recueil de nouvelles
Paru en mai 2008
– CHANSONS –
Sur les pages des livres comme sur les plages des disques, mes textes font entendre leurs petites musiques sur les notes portées.
Mon ami Patrick Massabo, musicien, compositeur et interprète, en extrait leur rythmique et leur musicalité, aussi bien dans leurs sonorités que dans leurs silences.
Il a réuni autour de lui un groupe de musiciens passionnés et talentueux, LES VARIANTS DELUXE, dont la charpente se décline au prisme des sonorités rock-pop-folk-jazz dans la diversité des influences musicales de ses membres :
- Patrick MASSABO, le compositeur-interprète, guitariste
- Thomas HOCQUET, le bassiste
- Jérôme GOUDOUR, le batteur-percussionniste
- Béti GUIFFRAY, la violoniste, flûtiste et chanteuse
- Cyril CIANCIOLO, le guitariste, flûtiste et accompagnateur vocal
Patrick Massabo chante Yves Giombini
(mai 2010 – Silence Productions)
Écouter les extraits
Télécharger les paroles
- Angel
- Still Flying Above
- Je me souviens
- Petit Jaune
- Comme un bébé
- La petite fleur, le jardinier et moi
- The Oriole’s Song
- S.O.S. Madame
- Pas de deux
- Sur un bout de dentelle
- No More Pain
- Mentir-vrai
- Il n’a pas crié
- Décalages
- Loup Bleu
- J’ai vu
- Pour L.
- Dedans ma guitare
- Tout contre toi
- Un point c’est tout
- Classe-room
Patrick Massabo chante Yves Giombini
(mars 2011 – Silence Productions)
Écouter les extraits
– THÉÂTRE –
« Le théâtre, c’est de la survérité ! »
À La Nuit Blanche, à quoi rêvons-nous ?
Depuis toujours, nous rêvions de Théâtre.
Des rêves fous, des utopies, des cieux inaccessibles…
Et puis « la nuit blanche », un beau jour, nous a réveillés.
Il nous était enfin permis de faire ce que nous voulions.
De vivre « debout » ces rêves insensés (…/…)
– AGENDA –
Cliquez ici pour découvrir tous les événements culturels auxquels je participerai prochainement.
– ACTUALITÉ –
Je ne sais rien des anges mais j’aime bien faire semblant d’y croire
A l'aube de la nouvelle année, envie de partager ces mots avec vous. A chacun d'en faire son miel, si ça vous (en)chante... À quoi bon venir Je t’adresse un nuage Long baiser de pluie Jacques Ferlay « Equinoxe & Solstices » Tu es mon ivresse De toi je...
L’offrande d’une exposition…
Yves Giombini, écrivain, nous propose une immersion au cœur d’un de ses derniers ouvrages, L’offrande, magnifiquement illustré par l’artiste Anca-Sonia.
RENDEZ-VOUS au FESTIVAL DU LIVRE – Mouans-Sartoux – 5/6/7 octobre 2018
Voilà, il vient tout juste de sortir de presse... mon nouveau livre ! "ÇA AURAIT PU ÊTRE MOI", paru aux éditions AuPaysRêvé. Présentation au Salon du Livre de Mouans-Sartoux, les 5/6/7 octobre ! Vendredi 5 : Stand des Editions AuPaysRêvé Samedi 6 et...
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